Focus sur notre Chasseur d’Aurores : Nicolas Raspiengeas
Le Testerin Nicolas Raspiengeas a créé le concept Chasseurs de rêve pour photographier éclipses, volcans ou encore tornades
Nicolas Raspiengeas a 34 ans. Originaire de La Teste-de-Buch, il se consacre depuis trois ans à ses deux passions : la photographie et les aurores boréales. Il a monté le projet « Check my dream » pour encadrer cette véritable chasse des phénomènes aussi naturels qu’aléatoires entre la Finlande, la Suède et la Norvège. Il suit la route des aurores en voiture, dans des conditions extrêmes et campe parfois des semaines pour en effleurer toute la magie. Équipé d’un drone, il s’attaque aussi à la vidéo avec l’ambition de pouvoir les filmer en temps réel.
Terre de Glace / Une vidéo de Nicolas sur l’Islande
Le partage d’une expérience
Nicolas Raspiengeas part photographier et filmer en drone les aurores boréales.
Cette année, avec un autre photographe du collectif Objectif Bassin, Pierre Destribats, il a organisé les premiers stages Chasseurs de rêve. « Nous avons embarqué avec nous des photographes amateurs et les avons amenés sur nos spots d’aurores », explique Nicolas Raspiengeas.
En neuf jours, le groupe a parcouru les trois pays. « Comme des aventuriers », sourit-il. Un stage qui n’est donc pas uniquement photographique. « Pour photographier ce genre de phénomène, il faut accepter des conditions météorologiques parfois dures et surtout imprévisibles. Rien n’est acquis. On peut se retrouver brassé par les éléments. C’est une expérience qui chamboule. » Les aurores se méritent sans jamais offrir de garantie de leur présence. À l’œil et derrière l’objectif. C’est la leçon de cette expérience, au plus près de la nature.
Puis éclipses, déserts et tornades
« Mon message c’est : foncez ! Vivez vos rêves », résume Nicolas Raspiengeas qui, outre les aurores, traque aussi les éclipses. Après l’Afrique et la Réunion en 2016, c’est aux États-Unis qu’il ira cet été suivre la prochaine éclipse solaire. « Et comme je serai sur place, je vais aussi m’intéresser aux tornades », dit-il.
De retour de Laponie, le trentenaire confie ne pas pouvoir attendre jusqu’à cet été avant de repartir. Nomade (il a vendu sa maison de La Teste pour financer ses projets) il envisage de travailler dans le désert du Tadrart et se frotter à un autre vertige de la nature. « Et comme pour les aurores, l’idée sera ensuite de partager ses lieux et expériences avec d’autres photographes. »